PRESS RELEASE: Supreme Court Decision in Downtown Eastside Sex Workers

September 24, 2012

PRESS RELEASE: Supreme Court Decision in Downtown Eastside Sex Workers

The Supreme Court has issued a landmark decision that opens the door for public interest groups to assert the legal and constitutional rights of disenfranchised Canadians where they themselves cannot do so. In the Downtown Eastside Sex Workers decision, the court has introduced a more flexible standard for lower courts to allow public interest groups to intervene in important cases that affect the lives of disenfranchised Canadians who cannot always speak for themselves.

The Canadian Association of Refugee Lawyers, jointly with the Canadian Council of Refugees, was an intervener in the case and made written submissions to the court.

CARL President, Lorne Waldman, stated that, "This is a tremendously important decision. In the past, public interest groups have been restricted by a narrow legal test that often denied them the opportunity to intervene on cases that involved broad, constitutional rights affecting thousands. The poor, the disenfranchised, all those who lack access to the courts, now have potential voices who can speak out on their behalf against institutionalized injustices."

CARL Vice-president Mitchell Goldberg added that, "In light of the Supreme Court’s decision, CARL will be looking at several areas of immigration and refugee law which may now be more effectively tested in the courts. The government has just passed changes to Canada’s refugee claim system. There are glaring deficiencies that should be challenged in the courts. Refused claimants, without means or even the status to remain in Canada, often lack the practical means to mount an effective challenge. This decision by the Supreme Court gives CARL and other public interest groups more opportunities place all of the evidence and arguments before the court."

FOR ADDITIONAL INFORMATION CONTACT:
Lorne Waldman: President, lorne@lornewaldman.ca
Mitchell Goldberg: Vice-president, mitchell.goldberg@gmail.com
Peter Showler: Co-chair, Advocacy Committee, pshowler@uottawa.ca

 

Communiqué de presse: L'Association des avocats et avocates en droit des réfugiés (l'ACAADR)

le 24 septembre 2012

La Cour suprême a rendu une décision historique qui ouvre la porte aux groupes d'intérêt public à faire valoir les droits légaux et constitutionnels des Canadien(ne)s défavorisés lorsque ceux-ci ne peuvent pas le faire eux-mêmes. Dans la décision Downtown Eastside Sex Workers, la Cour a introduit une norme plus souple pour que les cours de première instance puissent autoriser les groupes d'intérêt public à intervenir dans les dossiers importants qui affectent les vies de Canadien(ne)s défavorisés, qui ne peuvent pas toujours faire valoir leurs droits seuls

L'Association canadienne des avocats en droit des réfugiés, conjointement avec le Conseil canadien pour les réfugiés, a agit en tant qu'intervenant dans le dossier et présenté des soumissions écrites à la Cour.

Le président de l'ACAADR, Me Lorne Waldman, a dit: "Il s'agit d'une décision extrêmement importante. Dans le passé, les groupes d'intérêt public ont été limités par un test juridique étroit qui leur interdisait souvent l'opportunité d'intervenir dans des cas impliquant des droits constitutionnels de grande portée, affectant des milliers de gens. Les personnes pauvres ou défavorisées, et tout ceux et celles qui n'ont pas accès aux tribunaux, bénéficient maintenant de voix potentielles qui peuvent dénoncer pour eux des injustices institutionnalisées".

Le vice-président de l'ACAADR, Me Mitchell Goldberg, a ajouté: "Suite à la décision de la Cour suprême, l'ACAADR étudiera plusieurs domaines du droit de l'immigration et des réfugiés, qui pourront désormais être testés de façon plus efficace devant les tribunaux. Le gouvernement vient tout juste de passer des changements au système de détermination du statut de réfugié canadien. Il y a des déficiences énormes qui devraient être contestées devant les tribunaux. Les revendicateurs refusés, sans moyens ou même de statut pour demeurer au Canada, n'ont souvent pas les moyens pratiques nécessaires afin de pouvoir monter une contestation efficace. Cette décision de la Cour suprême donne à l'ACAADR, ainsi qu'à d'autres groupes d'intérêt public, plus d'occasions de pouvoir présenter leurs preuves et arguments devant les tribunaux".

POUR TOUTE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE, VEUILLEZ CONTACTER: 
Me Lorne Waldman: Président, lorne@lornewaldman.ca
Me Mitchell Goldberg: Vice-président, mitchell.goldberg@gmail.com
M. Peter Showler: Co-président, comité du plaidoyer, pshowler@uottawa.ca